LE BARBIER DE SÉVILLE
Oeuvre
- LA PRÉCAUTION INUTILE
Sources
Le Barbier de Séville ou Les Précautions inutiles, comédie en 4 actes et en prose, Paris, Ruault, 1775.
CESAR
Représentation(s)
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
En 1814, la pièce fait partie du répertoire de la troupe secondaire du 34e arrondissement théâtral dirigée par Deresmond.
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du théâtre de Béziers, dirigée par Alexandre Galland, pour l'année théâtrale 1822-1823.
Jouée à l'occasion de l'inauguration de la salle de comédie.
AD Maine-et-Loire, Affiches d'Angers, 4 nivôse an VIII.
AD Haute-Garonne, Journal de la Haute-Garonne, politique, commercial, administratif, judiciaire et petites affiches, 28 décembre 1809.
AD Haute-Garonne, journal Haute-Garonne, Administratif, Judiciaire; Affiches, le 19 juillet 1810:
AD Haute-Garonne, journal Haute-Garonne, Administratif, Judiciaire; Affiches, le 19 juillet 1810:
" M. Guiaud a rempli avec distinction le rôle d'Arnolphe, de l'Ecole des femmes; nous l'avons vu avec plaisir dans le Commissionnaire, de Claudine de Florian: il a mis dans ce rôle toute la rondeur, la franchise et la sensibilité convenables. Cet acteur a montré aussi beaucoup d'intelligence dans le rôle de Bartholo, du Barbier de Séville.
Madame Morancy s'est distinguée dans les deux dernières pièces que nous venons de citer"
AD Gard, JR356/1, Le Journal du Gard, 8 Juin 1811, n°332
« Cette troupe nous annonce un répertoire plus étendu que ne l’est ordinairement celui des troupes d’opéra ; le sien s’étend jusqu’à la haute comédie. On sait combien le goût en ce genre est relâché depuis plusieurs années : il a dégénéré à Paris ; il est presque entièrement perdu en province. Il n’y a plus d’acteurs pour jouer la comédie plus de spectateurs pour l’écouter : le petit nombre de sujets qui peuvent rester encore est éparpillé dans des troupes chantantes, où ils ont été obligés de s’enrôler et de se faire chanteurs, pour avoir de l’emploi, et où ils achèvent de perdre leur talent ; le petit nombre d’habitués du théâtre, amateurs de la comédie, diminue tous les jours par des raisons bien sensibles. Il n’est donc pas étonnant que l’on n’ait pas lieu d’être satisfait de ce genre, toutes les fois qu’on le reproduit sans les moyens de le faire valoir. On nous a donné dernièrement trois grandes comédies, La femme Jalouse, Le Festin de Pierre et Le Barbier de Séville. Quelques scènes ont fait plaisirs ; celles-ci où figuraient ceux de nos acteurs, en très petit nombre, qui sont propres à cet emploi ; tout le reste n’a rien valu, et nous nous dispenserons d’entrer dans les détails à ce sujet. Il est cependant un vice commun à tous, que nous ne passerons pas sous silence, c’est la manière dont ils décomposent les vers : ils en font de neuf, de onze, de treize, de quatorze et de quinze pieds. Cela choque d’autant plus, que lorsque le spectateur attentif n’a guère à espérer du talent du comédien, il veut du moins, pour se dédommager, jouir du talent du poëte. Il nous paraît bien étonnant que des artistes d’opéra, par conséquent musiciens et accoutumés à marquer la mesure des sons, soient si dépourvus d’oreille quand il s’agit d’observer la mesure des vers. La cadence en musique et le rythme en poésie sont du ressort du même organe, et un musicien devrait moins que tout autre être exempt de ces barbarismes poétiques. On pourrait, ce semble, en conclure avec des raisons que ceux qui font pareilles fautes sans que leur oreille en soit choquée, ne sont pas organisés pour être musiciens, et que leur talent en ce genre est bien moins l’ouvrage de la nature que l’effet du travail et de l’habitude. Quoiqu’il en soit, nous ne saurions trop recommander à tous nos acteurs de bien étudier leurs rôles, surtout lorsqu’ils sont écrits en vers, afin qu’ils puissent les débiter littéralement ; afin que si l’on est souvent privé de ce qui sert à marquer l’intention de l’auteir, on puisse du moins jouir de son style. »
AD Gard, JR356/1, Le Journal du Gard, 8 Juin 1811, n°332
La pièce est jouée par la troupe du directeur Seligman, aux frais de 104 F 50 pour 363 F 20 de recettes.
AD 31, Journal de la Haute-Garonne, 11 Décembre 1813.
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 142F60 pour une recette de 387F50.
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 77F50 pour une recette de 265F50.
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 127F75 pour une recette de 337F20.
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 98F pour une recette de 231F20.
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 115F50 pour une recette de 250F85.
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 126F85 pour une recette de 90F.