Théâtre
Salle
Carte
Commentaire
Description architecturale
Décor et accessoire
Règlement de police
En 1791, l'installation d'une "barre traversante" afin de rompre "la masse flottante d'individus que contient le parterre" est envisagée. Il est ainsi espéré, par la réduction de la jauge d'accueil du parterre, davantage de tranquillité lors des spectacles.
En l'an V, un arrêté municipal est dressé en faveur de la tranquillité au spectacle. Ainsi, il est décidé notamment que "tout spectacle où des troubles se manifesteront, sera fermé". Il est interdit à quiconque de faire justice soi-même en cas d'agression et aucune chanson autre que celles affichées ne sauraient être tolérées, davantage encore si le chant émane des spectateurs. La même année, en floréal, (mai 1797), la salle est fermée provisoirement suite à une rixe venue troubler le spectacle. Une fermeture provisoire est également annoncée le 27 brumaire an VIII (18 novembre 1799). En cause, les dérives d'un comédien et d'un militaire ayant chanté des couplets non annoncés sur l'affiche et ne faisant pas partie de la pièce jouée.
Bâtie à l'initiative du directeur Bernaut en 1764, la comédie caennaise est inaugurée en 1765. Bernaut en est le directeur, associé à Antoine Cressot. La salle peut accueillir, les jours ordinaires, 926 personnes et "dans une journée de presse 1064". La salle est située rue de la Comédie, place de la foire.
En 1790, Bourdon-Neuville est le directeur du théâtre.
En 1795, Dubreuil est le directeur du théâtre.
En 1812, la salle appartient à la veuve Cressot, veuve d'Antoine, qui a apporté, de son vivant, des réparations à la salle.