LA BELLE ARSÈNE
Oeuvre
Genre : Comédie féérie mêlée d'ariettesOpéra-comique en prose mêlé d'ariettes
Sources
La Belle Arsène, comédie-féérie en 3 actes mêlé d'ariettes créée le 6 novembre 1773 à Fontainebleau, première représentation devant Sa Majesté.
BNF, FRBNF30422300.
La Belle Arsène, comédie en 4 actes, mêlée d'ariettes, paroles de M. Favart et la musique de M. Monsigny, Paris, 1775.
BNF Magasin, 8-YTH-1885.
Représentation(s)
En 1814, la pièce fait partie du répertoire de la troupe secondaire du 34e arrondissement théâtral dirigée par Deresmond.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
L'œuvre fait partie du répertoire général du théâtre d'Angoulême pour l'année théâtrale 1815-1816.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du théâtre de Béziers, dirigée par Alexandre Galland, en 1822-1823.
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
Affiches du Mans, Annonces &c. du département de la Sarthe, n°26, 10 pluviôse an X.
"Demain l'ouverture du spectacle par la Belle Arsène & la Maison à vendre."
Les Jeunes Artistes jouent la pièce le même soir que l'Opéra comique.
Les petites Affiches de Paris du 8 janvier 1810, citées dans Journal, Affiches, Annonces du département de la Sarthe, n°32 du 10 juin 1810
Mlle Jolibois interprète l'air:"Est il un sort plus glorieux" d'une très belle manière.
AD Deux-Sèvres, 8 PER 159/12, Journal des Deux-Sèvres, samedi 18 mai 1811, n°20
AD Aisne, 4 Mi 44. Journal du département de l'Aisne, le jeudi 18 juillet 1811, n°546
AD Gard, JR356/2, Journal du Gard, 27 février 1813, n°422.
AD de la Somme 740 PER 24-48, Journal de la Somme, mercredi 31 mars 1813, n°13.
Dans une lettre adressée au rédacteur du journal de la Somme ( A.M ) et publié le mercredi 31 mars 1813 dans ce même journal, un auteur anonyme souligne '' le rôle brillant" de Madame Francisque dans La Belle Arsène.
AD Gard, JR356/2, Journal du Gard, 28 août 1813, n°448.
La pièce à été joué le même soir que La Fausse Magie.
" M.lle Cazal, que nous ne jugerons effectivement que comme chanteuse, a fait entendre une voix agréable, flexible, un peu sourde dans le bas, mais éclatante et belle dans les tons hauts ; elle chante la roulade avec beaucoup de facilité ; elle exécute enfin parfaitement, si l'on peut s'exprimer ainsi, la partie mécanique du chant : avec plus d'ame, plus d'expression, elle ne laisserait rien à désirer sous ce rapport, et gagnerait beaucoup d'un autre côté. Mais ce que nous indiquons là ne s'acquiert pas.
M. Laberthe, haute-contre, Philippe et Gavaudan, a joué dans tous les pièces que nous avons citées, et n’a été déplacé nulle part, quoiqu’il y ait des rôles qui ne soient pas précisément de son emploi. Cet acteur parait avoir l’usage de la scène ; sa voix et son jeu, sans offrir rien de bien saillant, se prêtent à différens tons, et il ne peut qu’être d’une grande utilité. "
" Mad.e Juclié, duègne, mère Dugazon. Elle n’a rien laissé à désirer dans les rôles de Mad.e St.Claire et de la fée Aline. Nous regrettons d’être forcé de borner ici ce que nous avions à dire de son talent. "
Cette pièce, jouée par la troupe de Degarron avec une autre œuvre lors de la ême soirée, a engendré pour la compagnie des frais de 77,05F pour 66,10F de recettes.
Cette pièce est jouée par la troupe de Degarron aux frais de 75,25F pour 28,75F de recettes.
La pièce est jouée par la troupe du directeur Sélignan, aux frais de 113 F 25 pour une recette de 311 F 40.
AD02, 2R15, répertoire des pièces jouée par la troupe d'André Méjean, 18 décembre 1813. Méjean présente cette œuvre comme un "opéra en 4 actes".
La pièce est jouée par la troupe du directeur Sélignan, aux frais de 109 F 75 pour une recette de 298 F 85.
AD Gard, JR356/2, Journal du Gard, 19 novembre 1814, n°513
"Nous ne finirons pas sans dire un mot de Mad.e Cazal et de la manière dont elle chanta hier dans la Belle Arsene, et sur-tout l'ariette Est-il un sort plus glorieux? Les plus grande difficultés ne sont rien pour elle; elle y ajoute même des agréments qu'elle rend avec une netteté, une justesse admirable. Nous ne croyons pas qu'on puisse mieux chanter la roulade"