CENDRILLON
Représentation(s)
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du théâtre de Béziers, dirigée par Alexandre Galland, en 1822-1823.
En 1815, cette pièce fait partie du répertoire théâtral de la troupe régie par Deresmond, de passage à Tulle.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
Sarthe BM Le Mans Affiche 2: Journal, Affiches, Annonces département de la Sarthe, N°33, du lundi 25 juin 1810.
Dans l'article du journal la musique est attribuée à Nicolo.
Mme d'Hautais est la première qui est montée cette pièce dans les départements.
Cendrillon absorbe tellement l'attention du publique à Paris, qu'à peine peut on remarquer d'autres productions qui ne sont pas dépourvues de mérite.
AD Haute-Garonne, Haute-Garonne, Administratif, Judiciaire; Affiches, 19 Juillet 1810.
"Nous avons annoncé dans notre dernier numéro que l'opéra de Cendrillon avoit obtenu sur notre théâtre le lus grand succès. Ce succès ne s'est pas démenti. Le public se porte en foule au spectacle pour connoitre cette petite fille que Perrault a rendu si intéressante; dont tous les enfants racontent les avantures et que M. Etienne a eu l'heureuse idée de transporter sur la scène. Il seroit difficile de se rendre compte de cet engouement et encore moins de l'enthousiasme avec lequel la pièce a été accueillie sur un des premiers théâtres de la capitale, si Cendrillon étoit un personnage ordinaire de comédie; mais tel est le sort réservé à tous les sujets populaires. Tout le monde connoit les contes de ma mère l'oie, et l'on est curieux de voir de près tous ces héros de l'enfance avec lesquels on ets familiarisé dès le berceau.
C'est incontestablement à ces motifs que nous devons attribuer la grande vogue des premières représentations de l'opéra du jour. Le succès des secondes n'est pas le résultat des beautés de l'ouvrage; mais bien celui du jeu piquant, aimable et naturel de M.me Edouard. La comédie de M. Etienne avoit besoin d'un tel appui pour triompher de la saison. C'est une copie tronquée du conte de Perrault dans laquelle on trouve bien quelques traits du modèle, mais qui est bien loin d'exciter le même intérêt. Presque tous les rôles sont froids. Ceux du magicien Alidor, du baron de Montefiascone et du prince Ramir sont d'une grande faiblesse. Celui de Dandini est également très faible est sans motif. Les deux coquettes n'ont pas assez d'esprit pour faire oublier les grâces naturelles et les heureuses qualités de Cendrillon. Ce dernier caractère même n'est qu'ébauché; mais il intéresse vivement, et quoique imparfait, c'est le seul rôle de la pièce où M. Etienne se soit montré digne de ses autres productions.
La musique offre plusieurs morceaux agréables. Le quatuor du premier acte est d'une belle facture. Il y a de la grâce dans les deux romances de Ramir et Cendrillon; mais en général cette composition est remplie de réminiscences et de difficultés. Elle annonce un travail pénible et forcé. L'on y trouve rarement des morceaux d'inspiration et de verve.
Quoiqu'il en soi, les représentation de cet ouvrage sont suivies. Madame Edouard leur a donné une vogue qui se soutiendra long-temps. Elle joue le rôle de Cendrillon avec beaucoup d'intelligence et d'amabilité. Elle a su saisir toutes les nuances de ce caractère et y jeter le plus grand intérêt par un pas de danse qu'elle exécute avec beaucoup de grâce et de légèreté. Les autres artistes sont bien placés dans les rôles qu'ils remplissent. M.lle Dorval recueille les justes applaudissements dans celui de Thisbé, et M.lle Valroy a donné une grande preuve de déférence en acceptant le modeste rôle qui lui a été confié."
AD Gard, JR356/1, Journal du Gard, 27 octobre 1810, n° 300.
AD Gard, JR356/1, Journal du Gard, 15 décembre 1810, n. 307.
"Cendrillon alla mieux".
Très bon jeu de l'actrice Mlle Pierson : "Mlle Pierson paraît s'être emparée de ce rôle".
AD Haute-Garonne, Haute-Garonne, administratif, judiciaire d’annonces, 17 février 1811
"Cendrillon et la Vestale attirent toujours la foule, et c’est toujours un nouveau plaisir que le public revoit ces deux ouvrages. Le succès prodigieux que le premier a obtenu, a dû singulièrement flatter l’amour-propre de l’auteur. Un sujet tiré de la bibliothèque bleu et traité assez légèrement ne paroissoit pas digne d’exciter un bien grand enthousiasme ; mais des détails intéressants, des situations attachantes, et quelques morceaux de musique d’un effet agréable ont décidé la fortune de cette pièce. Un si beau triomphe étoit bien susceptible de tenter l’ambition et d’exalter la tête des auteurs dramatiques. Quelques-uns avoient pensé sans que pour obtenir les mêmes avantages et inspirer le même intérêt, il suffisoit de décorer leurs productions du nom enchanté de Cendrillon ; mais la fortune est toujours capricieuses et quelques fois juste dans la répartition de ses faveurs, les a traités en marâtre. La Nouvelle Cendrillon et la Chatte Merveilleuse n'ont obtenu d'elle qu'une existence éphémère mêlée d'agitations et d'orages, tandis que la Cendrillon de M. Etienne a conservé exclusivement les prérogatives attachées au droit d'aînesse, et il faut convenir que malgré ses imperfections elle étoit digne de cette préférence."
AD Deux-Sèvres, 8 PER 159/12, Journal des Deux-Sèvres, samedi 18 mai 1811, n°20
"Nous n'osons en dire autant de la célèbre Cendrillon ; cependant, nous n'en pensons guères mieux, bien que nous ayons eu du plaisir à la voir, et que l'ensemble et la perfection que l'on trouve dans cet opéra-féerie, aient fait courir, plus d'une fois, tous nos concitoyens."
Sarthe BM Le Mans Affiches 2: Journal du Mans et du département de la Sarthe, n°31, mercredi 5 juin 1811.
Le choix des pièces qui doivent composer les représentations pendant la foire, promet beaucoup de plaisirs et de jouissances aux amateurs ; il fait honneur au goût du directeur et prouve le désir qu'il a de satisfaire le public.
Journal du département de l'Aisne, n°536, 25 juin 1811.
Cinquième représentation de cette pièce dans la ville de Laon le 25 juin 1811 par la troupe des Artistes dramatiques et lyriques avec notamment la participation de madame Félix (Cendrillon), Monsieur Blin (Ramir) dont les performances sont largement saluées et madame Petit à laquelle on reproche "trop peu d'essor à sa voix dans les principaux morceaux de chants" malgré une bonne performance générale.
Défaut(s) de type : Voix - Maigre-faible-éteinte-sombre
La troupe de M. Defoye a donné à Langres les ouvrages qu'elle avait joués à Chaumont, et avec le même succès. La première représentation de Cendrillon avait attiré une foule immense de spectateurs, dont une grande partie ne pu trouver place dans la salle, beaucoup trop petite pour la population de cette ville. Les acteurs, qui sont en possession des principaux rôles de cette pièce, y ont reçu les applaudissements auxquels ils sont accoutumés : M. Barbaret, qui jouait le prince Ramire pour la première fois, s'est fait particulièrement distinguer par l'intelligence et le talent avec lesquels il a saisi toutes les nuances de ce rôle, que M. Raymond remplissait avant lui. Nous ne pouvons qu'exprimer nos regrets que cette troupe, l'une des meilleures que nous ayons eues depuis longtemps, ne puisse pas rester parmi nous l'hiver prochain, et ajouter aux plaisirs ordinaires de cette saison, celui qui convient à toutes les conditions et à tous les âges, forme le goût, éclaire l'esprit, apprend à connaître les hommes et le monde, et embellit par le prestige de tous les arts réunis.
AD Gard, JR356/1, Journal du Gard, 19 octobre 1811, n°351.
Mlle. Primo dans le rôle Clorinde.
AD Aisne, 4mi44, Journal du département de l'Aisne, 30 juin 1812, n° 664.
Dimanche, assemblée très nombreuse, spectacle très brillant, dans lequel Madame Kuntz a déployé, dans le rôle de Cendrillon, les grâces qu'on lui connait. Jamais cette pièce n'avait été jouée ici accompagnée de tant de pompe ; le décors du troisième acte a produit le plus grand effet. Mesdames Surville et Borsary, par des morceaux de chant qui nous ont paru d'une exécution difficile, ont obtenu les plus justes applaudissements. Messieurs Égée, Troy, Brabant et Dumas se sont pareillement distingués dans leurs rôles.
AD Gard, JR356/2, Journal du Gard, 20 février 1813, n°421.
AD, 159/15, Journal des Deux-Sèvres, 20mai 1813, N°20
AD Gard, JR356 2, Journal du Gard, 18 septembre 1813, N°451.
Cendrillon, par exemple, fit le plus grand plaisir ; M. Tailly fils y fut justement applaudi : ce jeune acteur a beaucoup de zèle ; il chante avec méthode ; il dit correctement et avec justesse ; il a réellement gagné depuis que nous ne l'avions pas vu. Il faut cependant qu'il se tienne en garde contre l'affection : c'est un vice qui contrarie le talent le plus décidé".
La pièce est jouée par la troupe du directeur Sélignan, aux frais de 149 F 50 pour une recette de 225 F 20.
La pièce est jouée par la troupe du directeur Sélignan, aux frais de 114 F 45 pour une recette de 305 F 80.
AD, 159/15, Journal des Deux-Sèvres, 9 juillet 1814, N°28
L'œuvre est jouée par la troupe dirigée par Cocatrix de Franlieu. La représentation engendre des frais de 107,55F pour une recette de 118,10F.