L'AMANT JALOUX
Oeuvre
- LES FAUSSES APPARENCES
Sources
L'Amant jaloux ou Les Fausses apparences, comédie en 3 actes mêlée d'ariettes, Paris, Veuve Duchesne, 1779.
BNF, 8-BL-13582 (7), Arsenal.
Représentation(s)
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du théâtre de Béziers, dirigée par Alexandre Galland, en 1822-1823.
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
La représentation de la pièce occasionne une incivilité. Le jeune caennais Hector Planquette, âgé de 16 ans, s'est écrié, à l'arrivée de l'acteur jouant le rôle de l'officier français Florival, "Bas l'habit blanc !". Ce trouble à l'ordre lui vaut l'arrestation.
AD Aisne 4mi44, Journal du département de l'Aisne, N°537, jeudi 27 juin 1811.
AD Aisne 4mi44, Journal du département de l'Aisne, N°538, samedi 29 juin 1811.
La représentation s'est faite au bénéfice de monsieur Blin et "...a été joué avec un parfait en ensemble, et chacun des acteurs a recueilli sa part d'applaudissement."
AD Aisne, 4 Mi 44, Journal de l'Aisne, le samedi 27 juillet 1811, n° 550
AD Gard, JR356/1, Journal du Gard, 2 novembre 1811, n°353.
" (...) Mlle. Primo (...) dut sentir, dimanche dernier, malgré les applaudissemens qu'elle reçut, que le rôle de Léonore dans l'Amant Jaloux est un de ceux qui sont encore au-dessus de sa portée. Mlle Primo est flûtée, agréable, flexible, elle est très propore aux agréments du chant, léger aux difficultés de ce genre, mais elle n'a pas encore assez de volume, elle n'est pas encore assez exercée pour s'élever aux fortes expressions du chant dramatique. Elle peut, avec du travail, arriver à ce point : mais si en débutant elle veut forcer sa voix, elle court risque de l'user, de bonne heure sans succès. Nous croyons donc qu'il lui convient de se borner en commençant aux rôles de Dugazon des Phillis et autres de cet emploi. Ce partage est encore assez beau pour une débutante ; avec ses dispositions, son intelligence, enfin tous les avantages avec lesquels elle se présente, elle peut briller dans cet emploi ; et sans doute il vaut mieux briller au second rang que de s'éclipser au premier. [...]".
AD Gard, JR356/2, Journal du Gard, 9 janvier 1813, n°415.
"Mademoiselle Clairville excita les plus vifs applaudissemens, surtout lorsqu'elle chanta Je romps la chaîne qui m'engage et le duo avec D. Alonse. On est toujours plus étonné de trouver encore tant de fraîcheur dans cette voix, jointe à tant d'agrément et d'expression. Il n'y aura pas d'exemple d'un si beau talent soutenu si longtems dans cet emploi."
La pièce a été jouée le même soir que Renaud d'Ast.
AD02, 2R15, Répertoire des pièces qui seront représentées par la troupe d'André Méjean, 18 décembre 1813.
La pièce est jouée par la troupe du directeur Sélignan, aux frais de 101 F 05 pour une recette de 80 F 90.
L'œuvre est jouée par la troupe dirigée par Cocatrix de Franlieu. La représentation engendre des frais de 121,55F pour une recette de 128,25F.