RIEN DE TROP
Oeuvre
- LES DEUX PARAVENTS
Sources
Rien de trop, opéra-comique en 1 acte, [s.l.], 1811.
BNF, FRBNF16305442.
Représentation(s)
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
AD Gard, JR356/1, Le Journal du Gard, 5 octobre 1811, n°349.
"Le petit opéra intitulé Rien de trop était une nouveauté pour notre théâtre : on le donna jeudi dernier. La musique en parut agréable, bien adaptée au genre de l'ouvrage, et plusieurs passage en furent vivement applaudis. Quant à l'intrigue, elle est peu de chose : deux jeunes époux ont pris le parti, dès le lendemain de leur mariage, de se retirer dans le vieux château de leur oncle, pour y vivre loin du fracas de la société et s'adorer tout à leur aise ; l'ennui ne tarde pas à les assiéger ; au bout de huit jours ce genre de vie leur devient insipide ; ils n'osent pas le dire, mais tout l'annonce ; enfin, aprés quelques scènes froides, l'oncle, qui se trouve parent du ministre, obtient un bon empreint pour son neuveu, et les époux sont trés contens de retourner à Paris. Ce fonds en aride, et la leçon inutile : l'exemple de deux nouveaux époux jeunes et riches, qui fuient le monde et les plaisirs, et vont s'enterrer dans une solitude, ne peut être dans ce travers ; l'excès contraire est bien plus à craindre, et le goût de la dissipation qui est plus général, a des inconvénients beaucoup plus graves. Au reste, il n'y a pas assez de gaieté dans cette bluette pour dédommager du vide d'action et du peu d'intérêt qu'elle présente."
La pièce a été jouée le même jour que Le Traité nul.
Défaut(s) de type : Travail et interprétation - Manque de finesse-superficialité
L'œuvre est jouée par la troupe dirigée par Cocatrix de Franlieu. La représentation engendre des frais de 155,55F pour une recette de 174F.