LES AMOURS DE BAYARD
Oeuvre
- LE CHEVALIER SANS PEUR ET SANS REPROCHE
Sources
Les Amours de Bayard ou Le Chevalier sans peur et sans reproche, comédie héroïque en 4 actes, Paris, Garrigan, 1790.
BN Richelieu, 8-RF-12364.
Représentation(s)
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
La pièce fait partie du répertoire théâtral du directeur Selignan, pour l'année théâtrale 1813-1814.
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
Le nom de François 1er, prononcé à plusieurs reprises, ainsi que des mots, expressions et costumes rappelant l'époque monarchique provoquent le plus vif des scandales.
AD Gard, JR 356/2, Journal du Gard, politique, administratif et littéraire, 1er mai 1813.
AD, 159/14, Journal des Deux-Sèvres, 21 août 1813, N°34
La représentation est ornée de tout son spectacle, de ses tournois et de sa pompe militaire.
AD 31, Journal de la Haute-Garonne, 11 Janvier 1814.
" Le chevalier sans peur et sans reproche s'est trouvé presque aussi maltraité par Monvel, que Tom-Jones l'a été par Desforges; Est-ce une comédie que les Amours de Bayard ? est-ce un drame ? Il est difficile malgré l'indication placée sous le titre de l'ouvrage, de décider la question ; mais ce qui ne l'est point autant à prononcer, c'est que le plan est mal conçu, le dialogue mal écrit et les situations forcées."
"On ne pardonne à un auteur de s'écarter de la vérité historique, qu'autant qu'il rend ses héros plus intéressant."
"La pièce n'a pas été généralement soutenue par le jeu des acteurs ; mademoiselle Julienne a paru trop soubrette pour une dame de compagnie ; Saint-Alme a voulu rendre comique l'amiral Bonivet, en employant les mêmes moyens qui lui réussissent dans le rôle de l'hôtelier de Jean de Paris ; quelques méchants ont prétendu que Fabre ne parlait pas mieux en roi qu'il ne chantait comme colin ; des amis de Ponteil et de madame Fraysinet n'ont rien trouvé à redire sur la justesse de leur débiteur aplomb, leur chaleur et la manière dont ils ont saisi l'esprit de leurs rôles; Ces amis ont observé seulement que l'acteur s'agite toujours trop, et que l'actrice, en continuant à se balancer sur ses hanches, finirait par ne plus avoir que les grâces d'un phoque, tandis qu'elle peut prétendre, en s'observant davantage, à acquérir une très-bonne lecture théâtrale."
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 130F65 pour une recette de 183F60.
L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 128F55 pour une recette de 596F70.