MOLIÈRE CHEZ NINON
Oeuvre
- LA LECTURE DE TARTUFFE
Sources
BNF, 8-YTH-11962.
Représentation(s)
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
Lettre du préfet de la Dordogne adressée au ministre de l'Intérieur à laquelle est joint un état des recettes et des frais, certifié conforme par le régisseur de la troupe, Chevalier, datée du 5 août 1813. Citée par R. VILLEPELET, « Le théâtre en Dordogne au début du XIXe siècle », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome LXII, 1935, p. 263-268.
Le 5 août 1813, le préfet de la Dordogne se félicite de ce que le directeur du 34e arrondissement théâtral « M. [Bonnet -] Beauval avait envoyé à Périgueux une troupe de comédie dont le début a eu lieu le 4 juillet et la clôture le 4 août », troupe qui « a montré beaucoup de zèle ». Joint à sa lettre, un état des recettes et des frais, dressé par le régisseur de la troupe, Chevalier, nous apprend que, du 4 juillet au 4 août, 17 représentations ont été données, dont celle du 15 juillet (Le Mariage de Figaro et Molière chez Ninon). Au total, la troupe essuie des pertes : 3 983 F de recettes, 4 752 F 25 de frais, dont 2 800 pour les appointements des comédiens.