BONNET-BEAUVAL

Civilité

Sexe : Homme
Nom : BONNET-BEAUVAL
Prénom : Jean-François
Autre(s) forme(s) du nom :

Beauval

Bonet Beauval

Evènement(s) de Vie

Naissance le __/__/1752 à Paris

Bibliographie

Jean François Bonnet-Beauval est un compositeur de musique français. Il se déclare, en outre, artiste dramatique et directeur du Théâtre Français à Bordeaux en 1800.

Vers 1807, il s’associe Selmer, artiste musicien et professeur (de musique ?) au lycée de Limoges. Dans une lettre datant de 1807 adressée au ministre de l'Intérieur, les deux hommes expliquent qu'ils prévoient d'organiser « deux troupes, toutes deux pouvant jouer comédie et opéra, et chacune composée de 15 artistes, tant hommes que femmes, sans compter l’orchestre et les différents ouvriers du service habituel … L’une occupera Limoges pendant avril et mai et six mois d’automne et d’hiver jusqu’au carême ; les autres mois seront donnés à Périgueux, Tulle … L’autre occupera Poitiers et Angoulême … ». Beauval est ensuite nommé directeur privilégié du 9e arrondissement (Haute-Vienne, Corrèze, Vienne, Dordogne, Charente) en janvier 1808. Il loue la salle d'Angoulême pour un loyer fixé, en novembre de cette année-là, à 2400 francs par an. 

En février 1811, la troupe d'opéra qu'il dirige se trouve à Poitiers. Il est à la tête du même arrondissement théâtral, qui comprend la Corrèze, la Haute-Vienne, la Charente et la Dordogne en 1812-1813, époque où, dit-il, les spectacles de curiosités entrainent sa ruine.

Quant à la Dordogne, d'après le préfet de ce département, dans une lettre datée du 26 décembre 1812 répondant à l'interrogation du ministère de l'Intérieur portant sur le fonctionnement des entreprises théâtrales dans ce département, « ce directeur [Bonnet-Beauval] et sa troupe résident habituellement à Limoges, et [...] il y a plus de deux ans qu’ils n’ont paru dans ce département ». « Il n’y a point d’époque fixée pour l’arrivée à Périgueux de la troupe de M. Beauval. Lorsqu’elle y vient, c’est ordinairement au commencement de l’hiver et s’en retourne à Pâques. Plus souvent, ce sont des troupes ambulantes auxquelles le sr Beauval permet d’exploiter dans ce département, moyennant une rétribution réglée entre lui et les chefs de ces troupes ambulantes. » Il est probable que le directeur soit incité à satisfaire davantage à ses obligations. En effet, le 5 août 1813, le préfet se félicite de ce que « Beauval avait envoyé à Périgueux une troupe de comédie dont le début a eu lieu le 4 juillet et la clôture le 4 août », troupe qui « a montré beaucoup de zèle ». Cette même année, ce dernier loue le théâtre de Poitiers et sa troupe d'opéra séjourne à Angoulême, du 1er au 31 décembre. En outre, le directeur envoie une troupe à Sarlat, du 29 octobre au 7 novembre, qui séjourne ensuite à Bergerac, du 13 novembre au 5 décembre.

En dépit de son opéra qui "opère [s]a ruine" en 1814, Beauval obtient le privilège des théâtres du 20e arrondissement pour l'année 1815, privilège qu'il possède toujours en juin 1817.

Il est l'auteur de plusieurs pièces :
-Colin et Colette
-Les Amants ridicules
-les Deux Jaloux
-les Curieux punis
-la Fête de l'Arquebuse


Par ailleurs, Jean François Bonnet-Beauval est successivement membre associé non résidant de la classe de Littérature et Beaux-Arts (section de musique et déclamation) de 1800 à 1803, puis membre correspondant de la classe des Beaux-Arts de 1803 à 1816 de l'Institut national, et enfin membre correspondant de l'Académie des Beaux-arts de 1816-1827 (Voir fiche Comité des travaux historiques et scientifiques).