LES ÉTOURDIS

Oeuvre

Titre : LES ÉTOURDIS
Autre(s) titre(s) :
  • LE MORT SUPPOSÉ
Auteur(s) :
Famille de genre : Comédie simple
Genre : Comédie en vers

Sources

Les Étourdis ou Le Mort supposé, comédie en 3 actes et en vers, Paris, Bailly, 1778.
BNF, 8-RT-7065 (3).

Représentation(s)

Compte rendu : 

En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.

Compte rendu : 

La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.

Troupe : Comédiens italiens ordinaires du roi

__/__/1795 / Comédie / Tulle

Interprète(s) :
Compte rendu : 

Distribution de la pièce :

Folleville est incarné par Malandrin

Daiglemont le neveu est incarné par Berger

Daiglemont l'oncle est incarné par Berthelemy

Julie est incarnée par Dulignon

L'hotesse est incarnée par Duperret

Deschamps est incarné par Grioit

Michel est incarné par Dulignon

Jourdain est incarné par Brivezac

Sources : 

AD Pas-de-Calais, B 348 2, Feuille hebdomadaire de l'arrondissement de St.-Omer, n°97, 2e année, 10 décembre 1808.

Compte rendu : 

"Les élèves du collège françois à St-Omer ont donné, mardi dernier jour de St-Nicolas, une fête en l'honneur de leur Directeur, intallé deux mois auparavant. Ils ont joué l'Habitant de la Guadeloupe et les Etourdis. Je ne ferai l'éloge d'aucun en particulier, parce que tous avaient cet a-plomb, cette justesse de ton, et cette intelligence qui faisoient ressortir le rôle qu'il avoient à remplir. On les a couverts d'applaudissements, parce qu'ils le méritoient.

Entre les deux pièces, MM Deslyons, Lourme et Spéneux ont chanté ensemble des couplets relatifs à l'installation du Directeur du collège. Ces couplets avoient été mis en musique par M.Duval le jeune, professeur en cette qualité dans ladite maison. Voici les couplets que chacun pourroit chanter au reste sur l'air: Femmes voulez-vous éprouvez ?

Amis, bannissons la douleur,
Loin de nous, vêtemens funèbres,
Collège, reprends ta splendeur!
Le jour a chassé les ténèbres,
L'ami remplace son ami,
Le même esprit par lui nous guide;
Son doux pouvoir bien affermi,
Renforce notre âge timide

[...]

Après avoir chanté ces couplets, l'un des trois jeunes-gens, M. Deslyons annonça au public qu'ayant appris, le jour-même, que M. le Sous-préfet de l'arrondissement portoit le nom du Saint que l'on fêtoit dans cette journée, ils alloient chanter deux couplets en son honneur, les voici:

Le Saint que l'on fête en ce jour,
Veut un couplet de notre muse,
Ce Saint l'objet de notre amour,
De nous ne souffre point d'excuse,
D'un Magistrat portant son Nom
Il veut qu'on fasse aussi la fête,
Nos verves sont à l'unisson
Et déjà le couplet s'apprête

[...]

MM. Deslyons, Lourme et Spéneux ont chanté ces couplets avec ame et sentiment, et ont obtenu les applaudissements de toute l'assemblée.

FOILLION-DEHANON, Rédacteur."