JEANNETTE
Oeuvre
- LES BATTUS NE PAYENT PAS TOUJOURS L'AMENDE
- LES BATTUS NE PAYENT PAS TOUJOURS L'AMENDE
Sources
De Beaunoir, Jeannette ou Les Battus ne paient pas toujours l'amende, parade, [s.l.], [s.n.], 1781.
Paris, Bibliothèque Nationale de France, 8-RF-7910.
De Beaunoir, Jeannette ou Les Battus ne paient pas toujours l'amende, comédie-proverbe en un acte, représentée pour la première fois à Paris, au mois de mai 1780, Amsterdam-Paris, Cailleau, 1782.
Paris, Bibliothèque Nationale de France, 8-YTH-9474.
Représentation(s)
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
AD Gard, JR356/1, Le Journal du Gard, 11 Mai 1811, n°328.
La pièce a été joué le même jour que Maison à vendre et La Fausse Magie.
"Jeannette ou les Battus ne payent pas toujours l'amende, où nous aurons le plaisirs de revoir M.lle Latour"
AD du Gard, JR356/2, Journal du Gard, samedi 20 mars, n°425.
" (...) Atys fut suivi d'une petite pièce des Variétés, intitulée Jeannette ou Les Battus qui ne payent pas l'amende. M.lle Latour, comme à l'ordinaire, fit le plus grand plaisir dans le rôle de Jeannette; et Mad.e Branchu, qu'un accident fâcheux avait tenue long-tems éloignée du théâtre, y reparut, dans le rôle de Mad.e du Hazard, avec une aisance, un naturel, une vérité d'expression qu'il serait difficile de surpasser.
La débutante, M.lle Mariette, autrement Milord, se tira mieux d'affaire qu'on ne l'espérait, dans le rôle de Késle du Calife de Bagdad. Malgré ce trouble, cette gène inséparable d'un premier début sur un grand théâtre; quoiqu'elle ne sût ni marcher, ni se tenir, et que ses bras fussent quelquefois pour elle des membres plus qu'inutiles, on ne la trouva cependant pas si gauche. Elle ne chanta pas très bien, quoiqu'avec une voix agréable, qui parait avoir peu d'étendue, et qui était encore compriméepar la crainte. Elle débita passablement son rôle; ce fut la le plus beau de son jeu. Le public la traita avec indulgence; elle aurait eu encore plus de satisfaction si ses amis ne l'avaient pas si mal adroitement servie: on aurait dit qu'ils s'entendaient avec ceux qui voulaient lui faire éprouver du désagrément; et il est certain que les couronnes lui firent plus de tort que les coups de sifflet. Au reste tous ces signes d'approbation et d'improbation n'ont aucune influence sur le gros public, qui juge avec impartialité et qui sait bien à quoi s'en tenir."