OMASIS
Oeuvre
- JOSEPH EN ÉGYPTE
Sources
Omasis ou Joseph en Égypte, tragédie en 5 actes et en vers, Paris, Didot, 1807.
BM Châteaudun, Fonds Louvancour, Cart. 1/15/1.
Représentation(s)
Au cours de l'année théâtrale 1810-1811, cette œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Alexis Singier.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
AD Haute-Marne, 2 MI 1273-1274, Journal de la Haute-Marne, 30 juillet 1808, n° 70.
"La seconde représentation d'Omasis a encore produit plus d'effet que la première. [...] La fraîcheur, la vérité, la richesse des costumes témoignent combien le directeur avait à coeur que tout concourrût pour le succès de cette tragédie."
AD Haute-Marne, 2 MI 1273-1274, Journal de la Haute-Marne, 16 juillet 1808, n° 68.
"Omasis, que l'on représentait pour la première fois à Chaumont, a fait le plus grand plaisir : l'intérêt tendre et pur qui anime cette belle composition, a constamment fait couler de douces larmes des yeux de tous les spectateurs. Quand, dès notre enfance, nous avons tous connu, tous pleuré ce bon, ce sublime Joseph, combien l'action la plus belle de sa vie, le généreux pardon qu'il accorde à ses frères, ne doit-il pas faire d'impression, si le tableau en est dessiné par un maître habile, s'il l'a revêtu des plus riches couleurs, et s'il y a fondu et mélangé avec art ces teintes diverses que les pompes de l'Orient et la simplicité des moeurs patriarchales, fournissaient à ses heureux pinceaux!
Lorsque cette tragédie sera jouée de nouveau, il y aura sûrement beaucoup d'affluence."
AD Aisne, 4 MI 44, Journal de l'Aisne, le 18 juillet 1812, n°669.
"La tragédie d'Omasis, jouée mardi, dans laquelle M. Troy rempli remplissant le rôle de Siméon, a excité la plus vive émotion parmi les spectateurs, et obtenu les applaudissements les mieux mérités."
AD de l'Aisne, 4 MI 44, Journal de l'Aisne, 3 août 1813, n°781.
"La tragédie d'Omasis a été jouée avec ensemble, Siméon est le rôle à effet de la pièce, mais qui présente à l'acteur de grandes difficultés. Nous félicitons M. Cloup de les avoir, en partie, surmontées ; il a été couvert d'applaudissements : et, certes, il en méritait beaucoup, étant impossible de rendre, avec plus de force, les passions ardentes dont est dévoré le cœur de Siméon "
AD Gard, JR356/2, Journal du Gard, 2 octobre 1813, n°453.