OEDIPE À COLONE
Représentation(s)
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
L'œuvre fait partie des "pièces qui ont été jouées et sont à jouer" par la troupe du directeur Sélignan pour la saison 1813-1814.
Affiches du Mans, Annonces &c. du département de la Sarthe, n°33, 15 ventôse an IX.
AD Haute-Garonne, Haute-Garonne, Administratif, Judiciaire, Affiches, 24 septembre 1809.
AD Haute-Garonne: Journal Haute-Garonne, Administratif, Judiciaire, Affiches 12 août 1810
AD Haute-Garonne: Journal Haute-Garonne, Administratif, Judiciaire, Affiches 12 août 1810:
" Depuis le début de madame Fay, le public se porte en foule au spectacle pour jouir des représentations de cette charmante actrice. Elle a joué successivement dans Oedipe à Colonne, Montano et Stéphanie, Alexis, Roméo et Juliette, le Devin du Village ,le Tableau Parlant, l'Amoureux de quinze ans, etc., et dans chacune de ces pièces, elle a fait briller tour à tour les ressources variées de son talent, et obtenu le succès le plus flatteur et le plus juste. [...] Il seroit difficile de jouer avec plus de perfection les rôles d'Isaure dans Raoul barbe bleu; d'Antigone, de Stéphanie et surtout celui d'Alexis, dans l'opéra de ce nom. "
AD 31, Journal de la Haute-Garonne, 18 Décembre 1813.
M. Lavigne, première haute-contre de l'académie royale de musique et de la chapelle du Roi, a donné sur le théâtre de cette ville trois représentations dans lesquelles il a obtenu le plus juste et le plus brillant succès. Iphigénie en Aulide, Oedipe à Colone et la Vestale lui ont fourni tour à tour l'occasion de faire ressentir la force de ses moyens et l'étendue de sa belle voix. Les deux premiers de ces ouvrages sont des chefs-d'oeuvre de composition musicale, dans lesquels Gluck et Sacchini ont répandu, avec une sorte de profusion, toutes les richesses de l'art, pour peindre les caractères et exprimer les passions de leurs héros. [...] Sacchini plus brillant et plus gracieux a aussi une mélodie plus élégante et plus douce ; tout son chant d'Oedipe étincelle de beautés. [...] M. Lavigne a très-bien saisi le genre des trois rôles qu'il a joués. Achille, Polynice et Licinius ont chacun un caractère qui leur est propre ; et pour être rendus avec l'élévation qu'ils exigent, il faut un talent et des moyens supérieurs. La médiocrité ne saurait atteindre avec ces perfections de l'art, et M. Lavigne a prouvé qu'il était familiarisé avec elles. Il a très bien exprimé la fierté mâle et vigoureuse d'Achille, les remords et la sensibilité de Polynice et les transports de Licinius ; il a recueilli partout de nombreux et de vifs applaudissemens. Cet artiste a paru aussi avec succès dans le rôle de Colin du Devin du village.
Aux représentations d'Iphigénie en Aulide et de la Vestale, M. Lavigne chanta, avec une énergie brûlante, une cantate de M. Persuis, dans laquelle les vertus et les bienfaits de Louis-Le-Désiré sont célébrés avec l'enthousiasme qu'ils inspirent. Le public accueillit ce chant de reconnaissance et d'amour par les cris de vive le Roi ! vivent les Bourbons ! et avec les transports qu'il est dans l'usage de faire éclater, lorsqu'il est assez heureux pour trouver des occasions d'exprimer l'ivresse de ses sentimens pour la personne de Sa Majesté et pour sa royale famille.
AC Haute-Garonne, Administratif judiciaire, Affiches, Spectacle, 1814