L'IRATO

Oeuvre

Titre : L'IRATO
Autre(s) titre(s) :
  • L'EMPORTÉ
Auteur(s) :
Compositeur :
Titre : L'IRATO
Autre(s) titre(s) :
  • L'EMPORTÉ
Auteur(s) :
Compositeur :
Famille de genre : Opéra comique
Genre : Opéra bouffon

Sources

L'Irato ou L'Emporté, comédie parade en 1 acte mêlée d'ariettes, Paris, Madame Masson, 1800.
BM Nantes, Fonds ancien 8, 93073(33).

L'Irato ou L'Emporté, opéra-bouffon en 1 acte, Paris, Pleyel, [s. d. ?].
BM Amiens, Belles Lettres, BL 2239 D.

Représentation(s)

Compte rendu : 

La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.

Compte rendu : 

L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du théâtre de Béziers, dirigée par Alexandre Galland, pour l'année théâtrale 1822-1823.

Compte rendu : 

La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.

04/02/1802 / _ / Le Mans

Sources : 

Affiches du Mans, Annonces &c. du département de la Sarthe, n°27, 15 pluviôse an X.

Sources : 

AM Maine-et-Loire, 72 JO art. 1, Affiches d'Angers, 18 novembre 1803.

Compte rendu : 

Aujourd'hui une 1ère représentation de l'Irato ou l'Exporté.

Incident de Salle - Sifflets

Sources : 

AM Maine-et-Loire, 72 JO art. 1, Affiches d'Angers, 18 novembre 1803.

Compte rendu : 

Aujourd'hui une 1ère représentation de l'Irato ou l'Exporté.

Sources : 

AM Maine-et-Loire, 72 JO art. 1, Affiches d'Angers, 18 novembre 1803.

Compte rendu : 

Source : AM Maine-et-Loire, 72 JO art. 1, Affiches d'Angers, 20 novembre 1803.

Monsieur, 

Ayant vu, sur l'affiche du spectacle, vendredi dernier, l'annonce de la première représentation, dans cette ville, de l'Irato, je m'empressai d'aller revoir cette production de Méhul, à laquelle j'avais dû de si agréables moments dans la capitale. J'étais bien loin de prévoir le sort qui attendait cette pièce, qui avait attiré à ses nombreuses représentations, à Paris, tous les amateurs de la bonne musique, et que le théâtre lyrique français oppose avec un succès constant aux oeuvres des plus savants compositeurs italiens. Jugez donc de mon étonnement, en voyant le parterre supporter d'abord avec ennui les premières scènes, et enfin troubler par des huées la fin de cet opéra. Craignant de m'abandonner avec trop de précipitation contre le jugement du public, qui me révoltait, j'ai voulu réfléchir sur les causes qui l'avaient dicté, et j'ai senti que cette chute si surprenante le devenait moins par les circonstances qui l'ont amenée. 

[...] Malgré l'ordre sévère émis par la police, se glisse, dans le parterre, des personnes moins avides des charmes qu'offre le théâtre...

Ces personnes, peu nombreuses, ne sont point le public ; mais elles troublent ses plaisirs, et ce sont elles qui l'ont privé du beau morceau d'ensemble qui termine l'Irato. Aussi promptes à profiter d'une méprise ou d'un moment de faiblesse d'un acteur pour l'accabler de dégoût, elles sont lentes à récompenser le talent par des applaudissements mérités. Voilà les causes qui effacent la honte d'avoir coupé, par des huées, la musique de Méhul, et qui justifient la saine partie du public de cette ville aux yeux de l'étranger.

J'ai l'honneur d'être, Monsieur ; Un de vos abonnés.

Incident de Salle - Sifflets

Sources : 

AM Maine-et-Loire, 72 JO art. 1, Affiches d'Angers, 18 novembre 1803.

Compte rendu : 

Source : AM Maine-et-Loire, 72 JO art. 1, Affiches d'Angers, 20 novembre 1803.

Monsieur, 

Ayant vu, sur l'affiche du spectacle, vendredi dernier, l'annonce de la première représentation, dans cette ville, de l'Irato, je m'empressai d'aller revoir cette production de Méhul, à laquelle j'avais dû de si agréables moments dans la capitale. J'étais bien loin de prévoir le sort qui attendait cette pièce, qui avait attiré à ses nombreuses représentations, à Paris, tous les amateurs de la bonne musique, et que le théâtre lyrique français oppose avec un succès constant aux oeuvres des plus savants compositeurs italiens. Jugez donc de mon étonnement, en voyant le parterre supporter d'abord avec ennui les premières scènes, et enfin troubler par des huées la fin de cet opéra. Craignant de m'abandonner avec trop de précipitation contre le jugement du public, qui me révoltait, j'ai voulu réfléchir sur les causes qui l'avaient dicté, et j'ai senti que cette chute si surprenante le devenait moins par les circonstances qui l'ont amenée. 

[...] Malgré l'ordre sévère émis par la police, se glisse, dans le parterre, des personnes moins avides des charmes qu'offre le théâtre...

Ces personnes, peu nombreuses, ne sont point le public ; mais elles troublent ses plaisirs, et ce sont elles qui l'ont privé du beau morceau d'ensemble qui termine l'Irato. Aussi promptes à profiter d'une méprise ou d'un moment de faiblesse d'un acteur pour l'accabler de dégoût, elles sont lentes à récompenser le talent par des applaudissements mérités. Voilà les causes qui effacent la honte d'avoir coupé, par des huées, la musique de Méhul, et qui justifient la saine partie du public de cette ville aux yeux de l'étranger.

J'ai l'honneur d'être, Monsieur ; Un de vos abonnés.

Interprète(s) :
Sources : 

AD Haute Garonne, Administratif, Judiciaire, Affiche, Rubrique Spectacle, Dimanche 23 Juillet 1809.

Compte rendu : 

Le mercredi suivant, M.Batiste, parut dans l'Intrigue aux fenêtres et dans l'Irato, et chanta les rôles de Lorange et de Scapin avec un talent digne de l'emploi qu'il occupe au théâtre de Feydeau; mais ce premier début n'a été suivit d'aucun autre." AD Haute Garonne, Administratif, Judiciaire, Affiche, rubrique Spectacle, Dimanche 23 Juillet 1809.

Sources : 

AD Gard ,JR356, Journal du Gard, politique, administratif et littéraire, 11 décembre 1813.