LES FRÈRES À L'ÉPREUVE
Oeuvre
Sources
Les Frères à l'épreuve, drame en 3 actes et en prose, Paris, Café Marolet, 1806.
BNF, 8-YTH-7633.
Représentation(s)
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
La pièce fait partie du répertoire théâtral du directeur Sélignan, pour l'année théâtrale 1813-1814.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
AD Pas-de-Calais, BHB 348 2, feuille hebdomadaire de l'arrondissement de St.-Omer, n°81, 2e année, Samedi 20 août 1808.
"J'ai annoncé dans mon dernier n° que les Elèves du Collège François de cette devoient représenter, mardi dernier, veille de la distribution des Prix, deux pièces: Zaïre et les Frères à l'épreuve. Les jeunes acteurs ont rempli leur rôle respectif avec cette facilité et cette intelligence que leur a données l'habitude de paroître en public depuis quelques années; c'est aussi aux soins que leur a prêtés M. Dubleumortier, leur guide en cette partie, qu'ils doivent les succès qu'ils ont obtenus. M. Dubleumortier a joué lui-même le rôle d'Orosmane dans Zaïre. Ils ont tous saisi parfaitement les beaux mouvemens qui se rencontrent dans cette pièce. Le public a été également satisfait de la manière dont ils ont rendu la pièce des Frères à l'épreuve.
Entre les deux pièces, MM. Deslyons, Lourme et Spéneux ont chanté les couplets suivants qu'ils ont amenés par un dialogue; la musique a été composée par M. Duval, le jeune, professeur de musique à ladite école, et a été applaudie généralement par les amateurs qui l'ont trouvée heureusement adaptée aux paroles.
Nous sentons le prix d'un beau jour;
Nous le sentons avec ivresse.
Extrême en tout, même en amour;
C'est bien l'esprit de la jeunesse.
Mais s'agit-il d'un bienfaiteur,
S'agit-il de lui rendre hommage,
La voix parle d'après le cœur
Et le cœur est simple à notre âge.
[...]
Le lendemain, les prix ont été distribués à la salle de la Municipalité. Les Elèves, avec leurs Professeurs, et précédés de la musique, sont allés à la Sous Préfecture, chercher M. le Sous-Préfet qui devoit présider cette séance solemnelle et intréessante [sic] pour eux. Le Corps municipal est allé le recevoir à l'entrée de la salle, et la musique annonça la cérémonie alloit commercer.
M. le Sous-Préfet ouvrit la séance par un discours qui exprime si bien ses principes et ses sentimens, et qui démontre évidemment le prix qu'il attache à l'éducation. [...]"
AD Aisne, 4mi44, Journal du département de l'Aisne, samedi 27 juin 1812, n° 663.
Jeudi, dans les Frères à l'épreuve, tous les acteurs, sans excepter aucun, ont fait preuve de talent, tous ont été applaudis avec transport. M. Egée a montré, en faisant un rôle de père noble, qu'il était propre à tout.
Le spectacle a été agréablement terminé par La Prisonnière.
AD, Aisne, 4MI 44, Journal de l'Aisne, 4 juillet 1812, n°665
AD de l'Aisne, 4 MI 44, Journal de l'Aisne, 4 septembre 1813, n°790.
"Les Frères à l'épreuve, [...] ont été fort bien joués."