LE DÉLIRE
Oeuvre
- LES SUITES D'UNE ERREUR
Sources
Le Délire ou Les Suites d'une erreur, comédie en 1 acte et en prose mêlée d'ariettes, Paris, chez Louis, 1800.
BM Lyon, 361007 CG.
Représentation(s)
La pièce fait partie du répertoire théâtral du directeur Sélignan, pour l'année théâtrale 1813-1814.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année 1815-1816.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Sélignan pour l'année théâtrale 1817-1818.
L'œuvre fait partie du répertoire de la troupe du théâtre de Béziers, dirigée par Alexandre Galland, pour l'année théâtrale 1822-1823.
Au cours de l'année théâtrale 1810-1811, cette œuvre fait partie du répertoire de la troupe du directeur Alexis Singier.
La pièce fait partie du répertoire du directeur Julien, pour l'année théâtrale 1812-1813.
En 1813, cette pièce fait partie du répertoire de plus de 330 œuvres que le directeur Degarron souhaite faire jouer à sa troupe, stationnée à Nice.
La pièce fait partie du répertoire théâtral de 624 pièces que se propose de faire jouer, pour la saison 1813-1814, le directeur breveté du 39e arrondissement théâtral Singier.
AD Maine-et-Loire, Affiches d'Angers, 19 fructidor an VIII.
Demain une seconde représentation du Délire, opéra nouveau, retardé par indisposition. Très-incessamment le début du citoyen Beaulieu, acteur de Paris, dont les talents ont été appréciés sur plusieurs théâtres des principales villes de la République, entr’autres à Nantes, où le public, par ses applaudissements, paye encore le juste tribut d’éloges qu’excite le jeu de cet inimitable artiste, ce qui a retardé son arrivée en ville.
Cet acteur est constamment d’une originalité piquante dans tous les rôles de l’emploi qu’il s’est créé lui-même. Il n’avait point de modèle : il a bien peu d’imitateurs. Heureux l’artiste qui, dans les circonstances où nous sommes, a le talent d’attirer des spectateurs ! Plus heureux quand il les fait rire de bon cœur, comme le citoyen Beaulieu ! Nous avons besoin de nous égayer ; et quand nous sommes inquiets de savoir si Bonaparte ne sera pas obligé de répandre encore du sang, et de gagner des batailles pour donner la paix à l’Europe ; quand nous avons bien longtems consulté les journeaux, il est bien doux de pouvoir dire : laissons cela, et allons rire.