Vers 1798, une troupe d'amateurs de Saint-Girons fait élever un théâtre sur la commune, en investissant l'ancienne église des Pénitents Bleus. Dès lors, plusieurs troupes ambulantes s'y fixent pour un à trois mois. En 1813, le directeur du 39e arrondissement théâtral, Alexis Singier, regrette de ne pouvoir établir de spectacle dans cette salle. La ville n'a pas assez de ressources pour entretenir une troupe de comédiens, qui "resterait 7 à 8 mois sur 12 dans l'inaction" et à la charge du directeur. En 1814, cette salle est "entièrement délabrée, cependant, quand il passe quelques comédiens, ils s'en servent telle qu'elle est". De plus, "les décorations n'existent plus, il n'y a point de loge pour les acteurs". La commune envisage de acheter - ou de se faire "céder gratuitement" pas sa trentaine d'actionnaires - le bâtiment, qui appartient à un particulier. Cependant, le conseil général nuance le statut de cette salle : "Il n'existe point dans la ville de Saint-Girons de salle de spectacle proprement dite, [le] bâtiment autrefois l'église des pénitents a bien servi à une certaine époque à la représentation de quelques pièces de théâtre jouées par des jeunes gens de cette ville". Il est acté "qu'on ne peut point offrir à la troupe du sieur Selignan une salle pour les représentations". Les habitants de Saint-Girons désirent, en 1814, que l'ancienne église soit rendue au culte ou soit au service de la ville en accueillant tribunal ou prison.
Vers 1798, une troupe d'amateurs de Saint-Girons fait élever un théâtre sur la commune, en investissant l'ancienne église des Pénitents Bleus. Dès lors, plusieurs troupes ambulantes s'y fixent pour un à trois mois. En 1813, le directeur du 39e arrondissement théâtral, Alexis Singier, regrette de ne pouvoir établir de spectacle dans cette salle. La ville n'a pas assez de ressources pour entretenir une troupe de comédiens, qui "resterait 7 à 8 mois sur 12 dans l'inaction" et à la charge du directeur. En 1814, cette salle est "entièrement délabrée, cependant, quand il passe quelques comédiens, ils s'en servent telle qu'elle est". De plus, "les décorations n'existent plus, il n'y a point de loge pour les acteurs". La commune envisage de acheter - ou de se faire "céder gratuitement" pas sa trentaine d'actionnaires - le bâtiment, qui appartient à un particulier. Cependant, le conseil général nuance le statut de cette salle : "Il n'existe point dans la ville de Saint-Girons de salle de spectacle proprement dite, [le] bâtiment autrefois l'église des pénitents a bien servi à une certaine époque à la représentation de quelques pièces de théâtre jouées par des jeunes gens de cette ville". Il est acté "qu'on ne peut point offrir à la troupe du sieur Selignan une salle pour les représentations". Les habitants de Saint-Girons désirent, en 1814, que l'ancienne église soit rendue au culte ou soit au service de la ville en accueillant tribunal ou prison.