LA NIÈCE SUPPOSÉE

Oeuvre

Titre : LA NIÈCE SUPPOSÉE
Auteur(s) :
Famille de genre : Comédie simple
Genre : Comédie en vers

Sources

La Nièce supposée, comédie en trois actes et en vers, jouée sur le Théâtre-Français, le 22 septembre 1813, Paris, Vente, 1813.

Paris, BNF, 8-YTH-12654, Tolbiac.

Morceaux musicaux

Promotion(s)

Représentation(s)

Interprète(s) :
Sources : 

AD Haute-Garonne, Presse, Journal de la Haute-Garonne, 12 février 1814.

Compte rendu : 

"M. Planard n'a point eu, sans doute, la prétention de donner une comédie du premier ordre en offrant au public les trois actes de la Nièce supposée, mais son seul désir a été probablement de présenter des scènes agréables, écrites en vers heureux, sur un canevas peu saillant et d'une extrême simplicité. Félicitons-le dans ce dernier cas, d'avoir réussi.
Le jeune Dermon, fils d'un ancien capitaine de vaisseau, brusque et bon comme tous les marins de comédie, est envoyé pour se former à Saint-Domingue: il y voit, aime et épouse Eugénie, fille d'un ami de son père. Il n'y a rien que de très-simple à tout cela; mais l'affaire se complique, parce que le capitaine destine à son fils, Laure sa cousine, qu'il a élevée, et qu'il tient beaucoup à ses projets. Que fera le jeune homme pour qu'on lui pardonne de s'être émancipé ? Il doit intéresser son père en faveur de son épouse, et pour y parvenir, il la lui fait présenter par sa nourrice en qualité de nièce, voilà la Nièce supposée : pour que tout cela ressemble à une intrigue, l'auteur a mis sur la scène un voyageur d'assez bon sens, peu babillard et fortement épris de Laure, un vieux valet qui ne radotte pas, un jardinier qui aime Eugénie, et dont la jalousie burlesque plaît en forçant les aveux, les reconnaissances, et en amenant le dénouement auquel le capitaine s'écrie : 

De déranger mon plan, l'amour s'est fait un jeu ;
Ses projets sont par fois plus sages que les nôtres
Je voulais deux enfans, et j'en aurai deux autres. 

Ce bon capitaine parle ici un peu extraordinairement, et ne dit pas tout-à-fait ce qu'il veut dire. Sa pensée est qu'il désirait deux enfans, et qu'il en aura deux de plus, ou quatre; mais on conviendra que ce vers,

Je voulais deux enfans , et j'en aurai deux autres , 

ne signifie pas tout-à-fait cela. Au reste on aurait mauvaise grâce à chicaner ce brave homme, que Saint-Alme a rendu intéressant par beaucoup de naturel. Ponteil a été un peu guindé et larmoyant en jouant le rôle du jeune Dermon. Le jeu simple et facile de Mme Briden a été d'autant plus agréable, qu'elle réunit peu souvent ces qualités. On a su gré à Fragneau d'avoir consenti à ne pas charger le rôle du vieux domestique François. Berthaud s'est fait applaudir justement dans celui du jardinier : c'est un bon acteur qu'on doit traiter avec d'autant plus de sévérite qu'il fait bien quand il veut."

 

Sources : 

AD 31, Journal de la Haute-Garonne, 11 Janvier 1814

Compte rendu : 

L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 195F55 pour une recette de 285F50.

Compte rendu : 

L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 123F85 pour une recette de 198F50.

Compte rendu : 

L'œuvre a été jouée par la troupe du directeur Juclié, aux frais de 131F45 pour une recette de 185F85.