En décembre 1806, le commissaire général de police de Bordeaux informe le préfet du Lot que Mme Suzanne Latappy, directrice du Grand-Théâtre de Bordeaux, cherche à obtenir la gestion des théâtres de Cahors et de Montauban. Son malheur, son zèle, son dévouement, son succès publics sont autant de qualités soulignées par le pandore.
En février 1807, les Jeunes Artistes, dirigés par M. Faivre et Mme Luat, donnent Henry et Perrinne puis La Jeune hôtesse, comédie en 3 actes, puis La Chaste Suzanne, Une Folie, Ida, ou que deviendra-t-elle, et Frosine ou la Dernière venue. Le 12 mai 1808, le ballet de Toulouse donne l'avant-dernière représentation de Figaro, ou le Barbier de Séville, ballet comique précéde d'Oenone et Pâris, ou le Berger du Mont-Ida, ballet anacréontique. Le 15 mai 1808, le ballet de Toulouse donne Les Noces de Gamache, ou Bazile et Quiteris, ballet-folie-pantomime en 2 actes, suivi de La Foire de Beaucaire, ballet comique en 2 actes. Le jeudi 8 avril 1809, les artistes dramatiques jouent Les Malheurs de l'abandon paternel, ou Clémence et Waldemar, drame à grand spectacle en 3 actes de Volmerange, orné au troisième acte d'un tableau magique, puis La Jeune femme colère, comédie en un acte en prose d'Etienne. Le dimanche, la troupe joue Geneviève de Brabant. Le dimanche 29 novembre 1809 à 18h, les artistes dramatiques et lyriques donnent Les Templiers, tagédie en 5 actes. César Chevalier, directeur de l'arrondissement théâtral, se plaint en avril 1812 d'un comédien qui aurait quitté sa troupe pour aller animer sans droit spécifique un spectacle à Cahors : mfaut-il accorder la moindre considération à un artiste qui "se respecte assé peu pour après avoir gagné 200 l. par mois tout une année, payé jusqu'au vingt du couran, s'enfuit furtivement de Montauban devant de 4 à 5 cents francs à boulanger, boucher, épicier, etc., et laisse tous ses camarades dans l'embarras" ?
La salle accueille en 1815-1816 les deux troupes du 21e arrondissement théâtral : la première de février à avril, la seconde en juillet et août. Mais César Chevalier, toujours directeur de l'arrondissement théâtral, ne respecte pas son contrat et ses problèmes financiers le retiennent à Montauban malgré les pressions exercées par le préfet du Lot sur son confrère du Tarn-et-Garonne et sur le maire de Montauban pour éccélérer son déplacement. Aussi, le propriétaire du théâtre de Cahors, Richard, se plaint-il de l'état des lieux en janvier 1815 : il rappelle les "dépenses énormes" qu'il a consenties pour construire la salle de spectacle et le coût de son entretien pour la rendre "agréable et commode", qui lui laissaient espérer d'être dédommagé par sa location. Il espérait le séjour "presque continu" d'une troupe d'artistes, eu égard au "goût des habitans de Cahors pour le spectacle". Cela a été le cas jusqu'en avril 1807, date de réorganisation des arrondissements théâtraux. Alors, il attendit que le directeur du 7e arrondissement accorde une troupe permanente à Cahors, ou au moins présente sur de longues périodes. Les caprices de Chevalier, directeur breveté de l'arrondissement, l'ont déçu : "il n'a paru dans cette ville que deux fois, où il a eu peine de donner dix représentations", intéressé par l'idée de s'emparer de la salle afin d'y exploiter à son profit des bals publics. Voilà trois ans qu'il n'est pas reparu, mais ses fondés de pouvoir n'ont cessé de brider les initiatives du citoyen Richard - de fait, , du printemps 1813 à la mi-octobre 1814, celui-ci ait reçu motu proprio et pour cinq ans une autre troupe dans son théâtre, celle du sieur Prioré, et ce avec la complicité tacite du préfet du Lot, ce que regrette son confrèrre du Tarn-et-Garonne, lui rappelant les privilèges des directeurs brevetés le 8 juin 1813. Richard demande en conséquence au préfet du lot d'exiger que Chevalier se produise immédiatement à Cahors, et ce jusqu'à la fin de la saison théâtrale, le 15 mars. Prioré a déjà protesté en mai auprès de Chevalier : "je suis autorisé comme vous par les autorités compétentes, et [...] j'ai sur vous l'avantage d'être le premier occupant. [...] Vous n'avez pas le droit de réclamer à aucun prix l'usage d'une salle de spectacle dont on ne peut me contester la jouissance pendant cinq années". Il pense que son confrère a pour seul burt de lui porter tort, alors qu'il ne s'est pas intéressé à Cahors depuis six ans, et lui reproche ses "injustes prétentions".
En décembre 1806, le commissaire général de police de Bordeaux informe le préfet du Lot que Mme Suzanne Latappy, directrice du Grand-Théâtre de Bordeaux, cherche à obtenir la gestion des théâtres de Cahors et de Montauban. Son malheur, son zèle, son dévouement, son succès publics sont autant de qualités soulignées par le pandore.
En février 1807, les Jeunes Artistes, dirigés par M. Faivre et Mme Luat, donnent Henry et Perrinne puis La Jeune hôtesse, comédie en 3 actes, puis La Chaste Suzanne, Une Folie, Ida, ou que deviendra-t-elle, et Frosine ou la Dernière venue. Le 12 mai 1808, le ballet de Toulouse donne l'avant-dernière représentation de Figaro, ou le Barbier de Séville, ballet comique précéde d'Oenone et Pâris, ou le Berger du Mont-Ida, ballet anacréontique. Le 15 mai 1808, le ballet de Toulouse donne Les Noces de Gamache, ou Bazile et Quiteris, ballet-folie-pantomime en 2 actes, suivi de La Foire de Beaucaire, ballet comique en 2 actes. Le jeudi 8 avril 1809, les artistes dramatiques jouent Les Malheurs de l'abandon paternel, ou Clémence et Waldemar, drame à grand spectacle en 3 actes de Volmerange, orné au troisième acte d'un tableau magique, puis La Jeune femme colère, comédie en un acte en prose d'Etienne. Le dimanche, la troupe joue Geneviève de Brabant. Le dimanche 29 novembre 1809 à 18h, les artistes dramatiques et lyriques donnent Les Templiers, tagédie en 5 actes. César Chevalier, directeur de l'arrondissement théâtral, se plaint en avril 1812 d'un comédien qui aurait quitté sa troupe pour aller animer sans droit spécifique un spectacle à Cahors : mfaut-il accorder la moindre considération à un artiste qui "se respecte assé peu pour après avoir gagné 200 l. par mois tout une année, payé jusqu'au vingt du couran, s'enfuit furtivement de Montauban devant de 4 à 5 cents francs à boulanger, boucher, épicier, etc., et laisse tous ses camarades dans l'embarras" ?
La salle accueille en 1815-1816 les deux troupes du 21e arrondissement théâtral : la première de février à avril, la seconde en juillet et août. Mais César Chevalier, toujours directeur de l'arrondissement théâtral, ne respecte pas son contrat et ses problèmes financiers le retiennent à Montauban malgré les pressions exercées par le préfet du Lot sur son confrère du Tarn-et-Garonne et sur le maire de Montauban pour éccélérer son déplacement. Aussi, le propriétaire du théâtre de Cahors, Richard, se plaint-il de l'état des lieux en janvier 1815 : il rappelle les "dépenses énormes" qu'il a consenties pour construire la salle de spectacle et le coût de son entretien pour la rendre "agréable et commode", qui lui laissaient espérer d'être dédommagé par sa location. Il espérait le séjour "presque continu" d'une troupe d'artistes, eu égard au "goût des habitans de Cahors pour le spectacle". Cela a été le cas jusqu'en avril 1807, date de réorganisation des arrondissements théâtraux. Alors, il attendit que le directeur du 7e arrondissement accorde une troupe permanente à Cahors, ou au moins présente sur de longues périodes. Les caprices de Chevalier, directeur breveté de l'arrondissement, l'ont déçu : "il n'a paru dans cette ville que deux fois, où il a eu peine de donner dix représentations", intéressé par l'idée de s'emparer de la salle afin d'y exploiter à son profit des bals publics. Voilà trois ans qu'il n'est pas reparu, mais ses fondés de pouvoir n'ont cessé de brider les initiatives du citoyen Richard - de fait, , du printemps 1813 à la mi-octobre 1814, celui-ci ait reçu motu proprio et pour cinq ans une autre troupe dans son théâtre, celle du sieur Prioré, et ce avec la complicité tacite du préfet du Lot, ce que regrette son confrèrre du Tarn-et-Garonne, lui rappelant les privilèges des directeurs brevetés le 8 juin 1813. Richard demande en conséquence au préfet du lot d'exiger que Chevalier se produise immédiatement à Cahors, et ce jusqu'à la fin de la saison théâtrale, le 15 mars. Prioré a déjà protesté en mai auprès de Chevalier : "je suis autorisé comme vous par les autorités compétentes, et [...] j'ai sur vous l'avantage d'être le premier occupant. [...] Vous n'avez pas le droit de réclamer à aucun prix l'usage d'une salle de spectacle dont on ne peut me contester la jouissance pendant cinq années". Il pense que son confrère a pour seul burt de lui porter tort, alors qu'il ne s'est pas intéressé à Cahors depuis six ans, et lui reproche ses "injustes prétentions".