TARBES
Salle
Carte
Commentaire
Description architecturale
Décor et accessoire
Règlement de police
Le 21 germinal an V, des troubles éclatent dans la salle de spectacle où l’on faisait la veille des ombres chinoises : une rixe, suivie d’un rassemblement place de la Révolution, dissipé par le juge de paix et un administrateur municipal à la tête de la force armée. S'ensuit la fermeture du spectacle pour une décade, car la municipalité se dit préoccupée de « prévenir les accidents fâcheux que peuvent occasionner des rassemblements tumultueux et ôter tout prétexte aux ennemis de la paix de provoquer des scènes fâcheuses ».
Délibération municipale du 15 germinal an V : jusqu’alors, il n’a été versé sur les spectacles que la somme de 28 livres 10 sols, prise sur les billets d’entrée, sur laquelle 6 livres ont été données au citoyen Sentuperie, indigent et malade. La somme restante est trop modique pour être distribuée par le Bureau de bienfaisance ; elle sera donc donnée à l’hospice civil.
Idem, 11 thermidor an V : un prélèvement d’un décime sur le prix du billet d’entrée dans tous les spectacles, au profit des indigents, sera effectué par le citoyen Alexis Dupont. Le directeur des artistes dramatiques est invité à faciliter cette perception. Le 17 brumaire an VI, une somme de 33 livres est déposée chez Courtade, commissaire de police, chargé de prélever un décime par franc sur tous les spectacles (elle correspond à la période du 15 germinal au 15 brumaire). Trop faible pour être distribuée, elle sera donnée à l’hospice civil, réputé dans le plus grand embarras, afin d’acheter des subsistances.
Le 19 messidor an VI, pour se conformer à l’article 12 de l’arrêté du 14 germinal an VI, le citoyen Labruyère, directeur des artistes dramatiques ambulants, signe sa déclaration fixant les jours de représentation : le décadi, le quartidi, le quintidi et le septidi.